People in Science: Rosalind Franklin

The race for DNA structure

DNA is the backbone of biology and science in general, thus it seems fitting to start a science blog with DNA. Everyone has heard of DNA before, but few people know what it actually does, and a lot of wrong information is spread around in the media. In this article, I will introduce you to DNA by talking about Rosalind Franklin and her involvement in the « race for the DNA structure ». We will cover the basics of DNA structure through the life of Franklin, as well as uncover some lesser known parts of scientific research: the competition between researchers.

Rosalind Franklin was born in 1920 in London, and most of her work was done using a technique called X-ray crystallography, which determines the structure of small molecules or objects. For example, we know the shape of snowflakes thanks to this method. Franklin used it to study the structure of DNA, which was still unknown in the mid 1950s [source / source]. At the time, scientists knew what DNA did, but not how they worked. To better understand the latter parts of Franklin’s life, we need to discuss DNA structure first. DNA stands for deoxyribonucleic acid, and it is made up of complex molecules called nucleotides. There are roughly four types of nucleotides in the DNA: A (adenosine), T (thymine), G (guanine), and C (Cytosine). A gene is composed of nucleotides rearranged in a specific order. A molecule of DNA is composed of many genes placed one after the other. [source / source].

Now you have approximatively the same knowledge Franklin had in the 1950s. Only the overall DNA structure was missing. At the time, she was working with Maurice Wilkins and Raymond Gosling at King’s College London. As more and more data was collected, many theories were in place, and it was a matter of time before the DNA structure was confirmed. Thus started the « race for the DNA structure ». This is a common occurence in research, where many researchers races to find the key missing datas in a project and get all the recognition. In this case, Franklin and Gosling were racing against James Waston and Francis Crick. Both teams were taking pictures of the DNA to understand its shape. Watson and Crick had a solid model, the infamous helix, but they were missing some data. In 1952, a crucial picture, photo 51, was taken by Gosling and Franklin. This picture showed a clear hint to the helical structure that we know today. With this picture, Watson and Crick could confirm their helical model [source / source].

Now during races, it is rare for opposing labs to share their data, as they do not want to give the other team the advantage and lose their discoveries. Then how come Watson and Crick got Franklin’s picture? Simply put, her pictures were shared without her consent. Before 1953, she transferred to Birbeck college, working on the structure of viruses. As she left King’s College, Watson and Crick obtained access to photo 51 and all of Franklin’s work, allegedly because Wilkins gave it to them. In 1953, Watson and Crick published their work on DNA structure, acknowledging Wilkins but not Franklin. This paper will lead them to get the Nobel prize in 1962, along with Wilkins. Franklin however died in 1958 of ovarian cancer, and she remained unrecognized. Her work would have remained unknown had it not been for a mistake Watson made: in 1968, he wrote a memoir where he presented Franklin as a jealous and stupid woman and an overall bad scientist. Fortunately many of her colleagues, including Crick, stepped in and defended her, and making her known to the world [source / source / source].

The story of Franklin is sadly not uncommon. Many scientists have their work stolen or not acknowledged. Her story is also an example of the sexism within the scientific community. Watson’s depiction of Franklin in his memoir is an example, but it is undeniable that Franklin’s lack of recognition at the time was linked to her gender.

This concludes Rosalind Franklin’s story. This is only the beginning of our understanding of DNA, but I wanted to start with Franklin’s story because it trivializes science in a way. Science is not the perfect objectivity that many people think it is, and many scientists are prone to unethical methods to get what they want.

Une personne de science: Rosalind Franklin

La course pour la structure de l’ADN

L’ADN est une des bases en biologie et en science en général, il me semblait donc évident de commencer un blog de science en parlant de l’ADN. Le concept d’ADN est connu de tous, mais peu de gens savent ce qu’est réellement l’ADN, et malheureusement il y a beaucoup de fausses informations qui circulent dans les médias. Dans cet article, Je vais introduire le concept d’ADN en parlant de Rosalind Franklin et de son implication dans « la course pour la structure de l’ADN ». Nous allons voir la base de la structure de l’ADN à travers la vie de Franklin, mais aussi découvrir des côtés plus secrets de la recherche scientifiques: la compétition entre chercheurs.

Rosalind Franklin est née en 1920 à Londres, et le plus grand de son travail a été fait grâce à la cristallographie aux rayons X, qui est une technique permettant de déterminer la structure de petites molécules ou objets. C’est grâce à cette technique que l’on connaît la structure des flocons de neiges par exemple. Franklin a utilisé cette technique pour étudier la structure de l’ADN, qui n’était toujours pas connue dans les années 1950 [source / source]. À l’époque, les scientifiques savaient le rôle de l’ADN, mais pas comment il fonctionnait. Pour mieux comprendre la vie de Franklin, on doit parler de la structure de l’ADN. L’ADN, ou acide désoxyribonucléique, est composé de molécules complexes appelées nucléotides. Il y a 4 différents nucléotides: A (adénosine), T (thymine), G (guanine), et C (cystine). Les nucléotides sont arrangés dans un ordre très spécifique, ce qui forme un gène. Une molécule d’ADN est composée d’une multitude de gènes placés les uns après les autres [source / source].

L’organisation de l’ADN que je viens d’expliquer était connue de Franklin et des autres chercheurs dans les années 1950. Il ne manquait plus que la structure de l’ADN. À l’époque, Franklin travaillait avec Maurice Wilkins et Raymond Gosling à l’université King’s College London. De plus en plus de données sur l’ADN étaient récoltées, et ce n’était qu’une question de temps avant que la structure de l’ADN soit découverte. Ainsi commença « la course pour la structure de l’ADN ». En science, il arrive très souvent que des chercheurs « fassent la course » pour trouver la donnée manquante et être le premier à découvrir quelque chose. Ici, Franklin et Gosling étaient en compétition avec James Watson et Francis Crick. Les deux laboratoires utilisaient la cristallographie sur l’ADN pour comprendre sa structure.Watson et Crick avaient une théorie presque complète, celle bien connue de l’ADN en hélice, mais ils leur manquaient certaines confirmations. C’est là qu’en 1952, Gosling et Franklin ont obtenu la photo 51. Cette photo était importante pour confirmer le modèle en hélice de Watson et Crick [source / source]

Lorsque des chercheurs sont en compétitions pour une trouvaille, il est rare que ceux-ci partagent leur données, de peur de donner l’avantage à l’autre laboratoire et de perdre leur découverte. Du coup, comment Watson et Crick ont-ils reçu la photo 51? En simple, les données de Franklin ont été partagées sans son consentement. Avant 1953, elle alla travailler à l’université Birbeck sur la structure des virus. Dès qu’elle quitta King’s College, Watson et Crick ont eu accès à la photo 51 et à tout le travail de Franklin. Apparemment, c’est Wilkins lui-même qui aurait donné les photos à Watson et Crick. En 1953, Watson et Crick ont publié leur modèle de l’ADN en hélice, référençant le travail de Wilkins mais pas celui de Franklin. Et ainsi en 1962, Watson, Crick et Wilkins ont reçu le prix Nobel pour leur travail sur l’ADN. Le travail de Franklin ne sera pas reconnu et elle mourra du cancer des ovaires en 1958. Son travail serait resté dans l’ombre, mais Watson a commis une erreur: en 1968, il a écrit un mémoire où il a représenté Franklin comme une femme jalouse, stupide et une mauvaise chercheuse. Heureusement la plupart de ses collègues, incluant Crick, sont venus à sa défense, permettant au monde de connaître son travail [source / source / source].

L’histoire de Franklin n’est malheureusement pas unique; beaucoup de chercheurs perdent leur travail ou ne sont pas reconnus. Son histoire est également un exemple du sexisme présent dans la communauté scientifique. La description que Watson fait d’elle n’est qu’un exemple, mais il est indéniable que son absence de reconnaissance est en grande partie dû à son genre.

Ceci conclut l’histoire de Rosalind Franklin. Cet article n’est que le début dans notre découverte de l’ADN, mais je voulais commencer avec l’histoire de Franklin parce que dans un sens elle aide à banaliser la science. Beaucoup de gens pensent que la science est la représentation de l’objectivité, mais cette histoire nous montre que même les scientifiques sont capables d’absence d’éthique pour obtenir ce qu’ils veulent.