La communication cellulaire: la plaque motrice

Aujourd’hui nous finissons notre série d’article sur la communication neuronale. Précédemment, nous avons vu comment les neurones sont capables de communiquer entre eux, et comment ils s’envoient de l’information. Cette fois, nous verrons comment cette information est utilisée, notamment avec l’exemple de la plaque motrice.

Avant de comprendre comment utiliser l’information, il est important de comprendre d’où elle vient. En général, une information neuronale est une réponse à un stimulus externe. Par exemple, si quelqu’un nous touche, les neurones sensoriels de la peau vont créer une réponse électrique qui indique qu’on a été touchés. Cette information va être envoyée à plusieurs endroits: d’abord au cerveau pour l’informer du toucher, mais aussi aux autres neurones environnant, pour informer que ce toucher n’était pas douloureux, donc il ne faut pas qu’ils s’activent. Généralement le corps répond à un stimulus par créer un movement. Par exemple enlever sa main quand on touche quelque chose de chaud, utiliser nos muscles des poumons pour respirer, etc … Et presque tous les mouvements sont initiés par la plaque motrice [source].

La plaque motrice est une synapse un peu spéciale, car au lieu de neurones pré- et postsynaptiques, il y a un neurone présynaptique et un muscle. Quand le neurone présynaptique reçoit un potentiel d’action qui va traverser tout le long du neurone jusqu’à la plaque motrice. Là il va activer l’éjection des neurotransmetteurs. Dans ce cas-là, le neurotransmetteur utilisé est l’acétylcholine (Ach). Ach active son récepteur (appelé récepteur nicotinique), ce qui va causer l’entrée d’un flux d’ions dans le muscle. Cette fois-ci au lieu de causer un potentiel d’action, il va initier la contraction du muscle et la formation d’un mouvement [source].

L’exemple de la plaque motrice nous montre également l’importance des neurotransmetteurs. Selon le neurotransmetteur utilisé, la réponse peut être complètement différente. De la même façon, un neurotransmetteur peut avoir plusieurs récepteurs, et en fonction de celui qui est activé la réponse peut être différente. On peut trouver cette situation chez les neurones qu’on appelle neurone de type épineux de taille moyenne (NEM). Ces neurones font office de douane pour le mouvement, capable de soit l’autoriser soit l’interdire. Ces différences peuvent être expliquée par les récepteurs. Bien que tous les NEMs sont activés par la dopamine, certains expriment le récepteur de dopamine D1, qui va causer l’activation du mouvement, d’autres expriment le récepteur de dopamine D2, qui va causer l’inhibition du mouvement [source].

En conclusion, la communication neuronale est un concept très complexe qui mélange à la fois l’électricité et la chimie. Et même si le mécanisme de communication est presque toujours le même, certaines modifications sont capables de totalement modifier une réponse.

Cell-Cell Communication: The Neuromuscular Junction

Today marks the last article on neuronal communication. In the past two articles, we saw how neurons are able to transmit information with each other. Today, we will see how this information is used, mostly through the understanding of neuromuscular junction.

To understand how neuron use the information, we first need to understand where it is originally from. Simply put, neuronal information is a response to a stimulus. For example, if you are touched, sensory neurons on the skin will transform the touch into electrical information. This information will go to many places: first in the brain, to inform it that touch is happening, but then to other neurons in the perimeters to tell them that the touch is not painful and they should not activate. However, one of the main response to a stimulus is movement. Indeed, if for instance you were to touch something hot, the neurons will tell your hand to move it away from it. Neurons also tell you everyday to walk, use your lung muscles to breathe, etc… And most if not all movement starts at the neuromuscular junction [source].

The neuromuscular junction (NMJ) is a specialized synapse, but instead of a pre- and postsynaptic neuron, we have a presynaptic neuron and a muscle. In this scenario, the presynaptic neuron receives an action potential, which will travel down the neuron towards the NMJ. There, it will activate the release of neurotransmitters. In this case, the main neurotransmitter is acetylcholine (Ach). These neurotransmitters will bind to the receptors nicotinic acetylcholine receptors (nAchR) at the muscle membrane. When Ach binds, it causes an influx of ions, similar to any synapse. However, instead of creating an action potential, this influx of ion will cause muscle contraction, and initiate movement [source].

The example of NMJ can also show us the importance of neurotransmitters. Depending on which one is used, the information will be treated differently. Similarly, a neurotransmitter may have different receptors, and depending on which one is activated, the answer will be different. An example for this will be from specific neurons in the brain called medium spiny neurons (MSNs). These neurons are the customs of movement, they either allow or forbid it. Such drastic difference in response is explained by a difference in receptors. While all MSNs receive the neurotransmitter dopamine, some MSNs will express the dopamine D1 receptor, which will activate the movement, while the others express the dopamine D2 receptor, which will prevent it [source].

Overall, neuronal communication is a complex concept that mixes both electricity and chemistry. But while the mechanism is nearly always the same, the results can be drastically changed thanks to slight modification such as neurotransmitter use.

La communication cellulaire: les synapses

La semaine dernière nous avons vu comment un neuron est capable d’obtenir une information, et comment celle-ci se transforme en courant électrique. Aujourd’hui nous allons continuer de voir comment l’information se déplace, mais cette fois comment elle va d’un neurone à un autre, grâce à une structure appelée synapse.

La structure d’une synapse

La semaine dernière, on a vu qu’après avoir reçu une information, le neurone va créer un potentiel d’action à l’aide de flux d’ions. Ce potentiel d’action va ensuite se déplacer dans tout le neurone jusqu’à la fin de celui-ci, vers la synapse. une synapse est composée de deux neurones: celui qui envoie l’information (le neurone présynaptique), et celui qui la reçoit (le neurone postsynaptique). ces deux neurones sont extrêmement proche l’un de l’autre, et c’est cette proximité qui va permettre la transmission d’information. Par contre, ça ne sera plus sous forme électrique, mais chimique. Dans le neurone présynaptique, on peut trouver des « poches », qu’on appèle vésicules, qui contiennent des molécules appelée neurotransmetteurs. On a tous entendu parlé de certaines de ces molécules, notamment la sérotonine ou la dopamine. Ces neurotransmetteurs vont simplement transmettre une information au neurone postsynaptique, comme leur nom l’indique. Pour comprendre comment ils marchent, nous allons voir deux exemples: d’abord l’excitation d’un neurone, puis son inhibition [source / source / source].

L’excitation d’un neurone

Dans cet exemple, le neurone présynaptique à reçu l’information « d’activer » le neurone postsynaptique. On appelle ça l’excitation. Le potentiel d’action va traverser tout le neurone jusqu’à la synapse, puis va causer l’expulsion des neurotransmetteurs grâce encore une fois à l’influx d’ions Ca2+. Il existent beaucoup de neurotransmetteurs capables d’exciter un neurone, mais le plus commun dans le cerveau s’appelle le glutamate. Une fois les vésicules ouvertes, le glutamate va se trouver entre les deux neurones, prêt à l’action. À la surface du neurone postsynaptique, on peut trouver des récepteurs spécifiques au glutamate. Il y en a deux, appelés les récepteurs AMPA et NMDA. Le glutamate va s’attacher aux deux, mais le récepteur AMPA va s’activer en premier, causant un flux d’ions positifs dans le neurones. La combinaison du glutamate et du flux d’ions va ensuite activer le récepteur NMDA, qui va lui aussi causer un plus gros flux d’ions positif dans le neurone. On se retrouve avec énormément de charges positives dans le neurone, ce qui cause une dépolarisation, et la création d’un potentiel d’action, qui va lui aussi traverser le neurone pour recommencer le cycle vers un autre neurone [source / source / source].

L’inhibition d’un neurone

L’inhibition d’un neurone est très similaire à l’excitation, si ce n’est du résultat final. Comme son nom l’indique, l’information reçue par le neurone présynaptique va causer l’inhibition du neurone postsynaptique, l’empêchant de créer un potentiel d’action. Pour ce faire, on utilise un autre neurotransmetteur appelé GABA. Une fois GABA expulsé dans la synapse, il va s’attacher à son récepteur, logiquement appelé le récepteur GABA. Le récepteur lui aussi va causer un flux d’ions, mais cette fois ils seront négatifs. Généralement, c’est l’ion Cl- qui va entrer dans la cellule. Cela cause une surcharge négative, une hyperpolarisation, qui fait que le neurone aura plus de mal à créer un potentiel d’action [source / source / source].

L’apprentissage et la mémoire: comment être plus efficace.

Les synapses ont aussi un autre rôle très important: celui de créer l’apprentissage et la mémoire. En terme de fonction neuronale, l’apprentissage se traduit par un neurone plus rapide et efficace dans la transmission d’information. Il existe beaucoup de mécanismes liés à l’apprentissage et la mémoire, mais le plus commun est d’augmenter le nombre de récepteurs à la surface du neurone postsynaptique, plus précisément le récepteur AMPA. Quand il y a plus de récepteur AMPA, le neurone va se dépolariser plus rapidement, ce qui créé un potentiel d’action plus rapidement, et l’information se transmet plus vite. Cette forme d’apprentissage et de mémoire s’appelle la potentiation à long-terme (ou LTP), et c’est la base de toute forme de mémoire. Une autre forme de mémoire, appelée dépression à long-terme (ou LTD), enlève les récepteurs AMPA de la surface du neurone postsynaptique, le rendant plus lent [source / source].

On comprend donc comment une information peut aller d’un neurone à l’autre. Mais ensuite? Il est évident que l’information ne va pas voyager d’un neurone à l’autre indéfiniment, mais qu’elle va se rendre quelque part. La semaine prochaine, nous verrons où se rend cette information, et comment elle est utilisée. Plus précisément, nous parlerons de la jonction neuromusculaire, une synapse un peu spéciale capable de convertir un courant électrique en mouvement.

Cell-Cell Communication: The Synapses

Last week, we explained how a neuron can pick up information, and how this information is transformed into an electric current. Today, we will continue to see how the information travels, this time from one neuron to another, through a structure called the synapse.

The Synaptic structure

Let’s recap what we know from last week. A neuron has received information, and this information was transformed into an action potential thanks to the inflow and outflow of ions. This action potential travels down the neuron to the end, towards the synapse. The synapse is a structure that links two neurons. The neurons who is sending the information, or the presynaptic neuron, is very close to the neuron that will receive the information, or the postsynaptic neurons. this proximity is what allows the information to go from one neuron to another. However, the information will not be transmitted as an electric current; instead, it will become a chemical signal. In the presynaptic neuron, we can find small pockets, called vesicles, that contains molecules called neurotransmitters. We all know some neurotransmitters by name: dopamine and serotonin are examples. The role of a neurotransmitter is to transmit the information to the postsynaptic neuron. To better understand how it works, we will go through two examples: first the excitation of the neuron, then the inhibition of a neuron [source / source / source].

The Excitation of a neuron

In this example, the presynaptic neuron received an information telling him to « activate » the postsynaptic neuron. This is called excitation. The action potential will thus travel down to the synapse, and activate the release of neurotransmitters. It does so by again causing an influx of Ca2+ ions. There are many neurotransmitters that can excite a neuron, but the most common one in the brain is called glutamate. Now, once the vesicles have been opened, a lot of glutamate are found in the junction between the pre- and postsynaptic neuron, ready for action. At the postsynaptic neuron, we can find receptor specific for glutamate. There are two main one, AMPA receptor, and NMDA receptor. The glutamate will bind both, however AMPA receptor will activate first, causing an influx of positive ions inside the postsynaptic neuron. NMDA receptors will then activate, due to both glutamate and the influx of ions inside the cell, causing even more positive ions to enter the cell. In the end, the influx of ions have changed the membrane potential, depolarizing the neuron and creating a new action potential. This action potential will then travel down the neuron to the synapse, starting the cycle again [source / source / source].

The Inhibition of a neuron

Neuronal inhibition works similarly to excitation, but the results are different. Just as the name suggests, the presynaptic neuron will want to inhibit the postsynaptic neuron, preventing it from creating an action potential. To do so, we use another neurotransmitter, GABA. Once the presynaptic neuron has released GABA, it will bind to its receptor, aptly named the GABA receptor, and cause an influx of ions. This time however, it is an influx of negative ions, mainly Cl-. This causes the membrane potential to drastically decrease, causing hyperpolarization. It is then very hard for the postsynaptic neuron to create an action potential [source / source / source].

Learning and memory: How to be more efficient

Synapses also have the crucial role of causing learning and memory in humans. In terms of neuronal function, learning simply means that the neuron will perform its task faster and stronger than the last time it was used. There are many ways to do so, but the main one is to increase the number of receptors at the postsynaptic neuron, particularly AMPA receptors. With more AMPA receptors, the neuron will be depolarized faster, and the action potential will be created faster, making the overall information more rapidly conveyed. This particular form of learning and memory is called long-term potentiation (or LTP), and is the basis for all memory in the body. Another form of memory, called long-term depression (or LTD) actively reduces the amount of AMPA receptors, rendering the neuron slower [source / source].

Now we understand how the information goes from one neuron to another. But now what? Obviously, the information will not go from one neuron to the next indefinitely, there has to be a goal. Next week, we will talk about how the information is used, notably by talking about the neuromuscular junction, a special synapse converting electrical current into movement.

La communication cellulaire: Le cas particulier des neurones

Aujourd’hui nous allons discuter d’un mécanisme essentiel à la survie des hommes: la communication cellulaire. Les humains, comme tous les organismes multicellulaires, ont développé plusieurs mécanismes qui permettent à nos cellules d’interagir. Les cellules de la peau vont par exemple envoyer pleins de molécules pour prévenir d’un dangers. Les cellules immunitaires quant à elles vont souvent s’accrocher entre elles pour se transmettre des informations par le toucher. Les neurones sont des cas à part, qui est généralement considéré le plus rapide: ils utilisent l’électricité. Dans cet article, nous allons d’abord voir comment fonctionnent les courants électriques dans le cerveau, puis comment l’information à transmettre devient un courant électrique. La semaine prochaine, nous verrons comment ce courant électrique passe d’un neurone à l’autre, et comment ils l’utilisent.

Les ions, ou la base de tout courant

Afin de comprendre l’électricité en général, il est important de connaître le concept d’ion. Les atomes sont faits de trois petites particules: les neutrons (qui n’ont pas de charge électrique), les protons (qui ont une charge électrique positive), et les électrons (qui ont une charge électrique négative). Un atome est constitué du même nombre de protons et d’électrons, ce qui le rend électriquement neutre. Par exemple l’atome de sodium (qu’on not Na) possède 11 protons et 11 électrons, ce qui le rend neutre. Un ion c’est un atome qui possède une charge électrique, souvent parce que le nombre d’électrons est modifié. Dans notre exemple de Na, l’ion Na (noté Na+) possède 11 protons et 10 électrons, ce qui lui donne une charge positive. C’est la circulation des différents ions qui est la base de la communication neuronale. les ions les plus importants sont les ions potassium (K+), les ions calcium (Ca2+, ils perdent deux électrons). et les ions chloride (Cl-, ils gagnent un électron, et sont donc négatifs) [source / source].

L’électricité dans le cerveau

Avant de comprendre la communication neuronale, il est important de comprendre deux concepts en électricité. D’abord, il y a le voltage, ou potentiel, qui est possiblement le plus complexe. Officiellement, on définit le voltage comme étant la quantité électrique nécessaire pour bouger une charge d’un point à l’autre. Plus simplement, le voltage c’est la différence électrique entre deux points. Dans le cas des neurones, on compare l’intérieur du neurone à l’extérieur. L’intérieur du neurone est généralement négatif alors que l’extérieur est positive, ce qui nous donne un voltage de -70 millivolts (ou mV) quand le neurone est au repos. Du coup, pour bouger une charge électrique de l’intérieur à l’extérieur, on aurait besoin d’une grande quantité d’électricité négative. Le deuxième concept est celui de courant. Un courant, ca mesure combien d’électricité se déplace d’un point à l’autre. Si beaucoup d’ions positifs parcourt une distance, le courant sera très positif, et inversement pour les ions négatifs [source / source].

Le concept du potentiel d’action

Quand il n’y a aucune information transmise, les neurones ont un voltage de -70 mV, et un courant net de 0 picoampères (ou pA). On précise que le courant net est nul parce que les ions entrent et sortent de la cellule même au repos. Simplement, pour chaque ion positif qui entre, un ion de la même charge sort, ce qui cause un courant net de 0. L’intérieur et l’extérieur des neurones ont des compositions ioniques très différentes. L’intérieur possède bien plus de K+, alors que l’extérieur est composé de plus de Na+, Ca2+ et Cl-. Quand le neurones est stimulé, il va transformer l’information en potentiel d’action, qui est représenté ci-dessous.

Au numéro 1, le neurone est au repos. Quand il est stimulé, un grand nombre de Na+ va rentrer dans la cellule. Comme on le voit à 2, le nombre est si grand qu’il va changer le voltage, qui devient +40 mV. C’est le principe de la dépolarisation. À 3, les ions Na+ ne peuvent plus rentrer dans la cellule. De plus, le neurone va se débarrasser de beaucoup d’ions K+, qui vont sortir de la cellule. Cela va causer une réduction du voltage vers son voltage de repos. C’est ce qu’on appelle la repolarisation. Cependant, le voltage va descendre encore plus bas que -70 mV. C’est ce qu’on appelle l’hyperpolarisation, et cela empêche le neurone de produire trop de potentiels d’action, parce que ca pourrait le nuire. Enfin, à 4, le neurone est de retour à son potentiel de repos. Les potentiels d’action se ressemblent tous, et vont traverser tout le neurone jusqu’à une structure à la fin du neurone qu’on appelle la synapse [source / source / source / source].

La communication neuronale est complexe, mais possède beaucoup d’avantages, notamment la rapidité. Aujourd’hui nous avons seulement vu comment l’information est transformé en courant électrique. La semaine prochaine, nous verrons comment ce potentiel d’action se déplace d’un neurone à l’autre, notamment grâce aux synapses. On verra également comment le neurone est capable d’interpréter cette information, et ce qu’il en fait vraiment.

Cell-cell Communication: The Unique Case of Neuronal Connectivity

Today we will discuss an essential mechanism: cell to cell communication. Cell communication is very important for the survival of the organism. Humans, like most multicellular organisms, have developed many ways for cells interact with each other. Some, like skin cells, use chemicals to warn cells of potential dangers. Others, such as immune cells, will touch each other to transmit information. Neurons have a unique way of communication, which is arguably the fastest. They use electric currents. In this article, we will first talk about electric currents in the brain, to then understand what the current looks like in a neuron. Next week, we will see how neurons transmit this information and what they do with it.

Ions: The Basis of all currents

To understand electric currents of any kind, we need to establish what an ion is. Atoms are made of very small particles: neutrons (which have no electrical charge), proton (which have positive charges), and electrons ( which have negative charges). An atom has the exact same number of proton and electron, which creates an overall neutral charge. As an example the sodium atom (abbreviated Na), has 11 protons, an 11 electrons, so the electric charges cancel each other. An ion is an atom with an electric charge, usually do to a loss or gain of electrons. In the case of Na, the ion is abbreviated Na+, because it lost one electron, and thus it is now positive. The flow of ions in neurons is the key for its communication. The most important ions are Na+, the potassium ions (K+), the calcium ions (Ca2+, as calcium ions lost two electrons), and chloride ions (Cl-, having gained an electron, and thus is negative) [source / source].

The Basics of Electricity in the Brain

Before explaining how neurons communicate, there are two key concepts to understand. The first one, voltage, is the most complex. Officially, we define voltage as the amount of « work » is required to move a charge from one point to another. In simpler terms, a voltage (also called potential), is the amount of electrical « difference » between to points. For our neurons, the voltage will compare the inside of the cell to the outside. The inside of the cell is very negative, while the outside is very positive, and the overall voltage of the cell (which we call resting membrane potential) is -70 millivolts (mV). It means that overall, neurons are heavily negatively charged. The second important concept is current. A current quantifies how much electricity travels from one point to another. The more positive ions travel, the more positive the current will be and vice-versa [source / source].

The Concept of Action Potentials

Now we will discuss how neurons communicate. When no information is transmitted, neurons have a voltage of -70 mV and a net current of 0 picoamperes (pA). We say net current because even though the overall current is 0, ions are still flowing in and out of the cell, but for any positive ions that leave, the same amount enters, creating a net current of 0 pA. Further, the inside and outside of the cell have different amount of ions. The inside of the cell has a lot more K+ ions, while the outside has more Ca2+, Cl-, and Na+. Due to this, K+ ions have the tendency to leave the cells, while the other will want to enter it. However at a resting state, only minimal amount of each ions will enter or leave the neuron. However, when the neuron is stimulated, it will create an action potential, which looks like this:

Image from Wikipedia Commons (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Action_potential_schematic.png)

Let’s go through the numbers: 1 is the resting state, where the voltage is the same. The neuron is then stimulated, and at 2, a large amount of Na+ enters the cell. The number of ions is so big that it changes the neuron’s voltage to about +40 mV. This is called depolarization. At 3, Na+ are unable to enter the neurons. Furthermore, the neuron will make a huge amount of K+ ions to leave the cell, to make the cell back to its resting potential (this is called repolarization). It goes even lower than that, to prevent another action potential to be created right away. This is called hyperpolarization, and it is important to prevent neurons to be to excited. At 4, the cell is back to normal. Action potentials are always the same, and they then travel down the neuron to the end, a place called a synapse [source / source / source / source].

Neuronal communication is complex, but it has so many advantages, the main one being speed. However, today we only saw how the information is created. Next week, we will see how the action potential goes from one neuron to another. We will also see how a neuron really interprets this information.

Les idées reçues sur le cerveau

Aujourd’hui je vais parler d’un autre sujet qui me tient à coeur: la neuroscience, ou l’étude du cerveau et des neurones. Le cerveau est considéré comme l’organe le plus important de notre corps, et c’est grâce à lui que nous sommes des humains. Mais malheureusement il y a encore beaucoup d’idées reçues sur le cerveau, donc jai décidé d’en parler de certaines aujourd’hui dans le but d’apporter une meilleure compréhension du sujet.

1. On n’utilise que 10% de notre cerveau

Cette idée reçue est la préférée des films. En effet, si on n’utilise que 10% de notre cerveau, que font les autres 90%? Malheureusement, l’utilisation de 100% de notre cerveau ne nous transforme pas en créature surnaturelle, puisque nous le faisons tous les jours. Nous sommes capable de prendre des images en temps réel du cerveau (avec les IRM par exemple), et ces images nous montrent quelles parties du cerveau sont utilisées, et nous avons découvert que la totalité du cerveau est utilisée. Cependant, tout le cerveau n’est pas utilisé en même temps. Par exemple, bouger son doigt utilisera des parties du cerveau que parler n’utilisera pas. Grâce au travail de beaucoup de scientifique, nous savons maintenant la responsabilité de chaque partie du cerveau. En conclusion, on utilise bien 100% de notre cerveau, mais pas tout en même temps [source / source / source / source / source].

2. Cerveau droit ou cerveau gauche?

On trouve beaucoup de quiz en ligne qui vont nous prédire si on utilise plus notre cerveau gauche ou notre cerveau droit. Il a été prouvé que personne n’a de préférence pour un côté du cerveau. Le cerveau est composé de deux hémisphères, un gauche et un droit, et ces deux hémisphères sont liés par ce qu’il s’appelle le corpus callosum. En théorie, les hémisphères sont identiques, et donc sont capables de faire la même chose. Ce n’est pas totalement le cas, car certains comportement n’utilisent qu’un seul hémisphère. C’Est le cas de la parole. La compréhension de la parole se fait par une partie du cerveau appelée l’aire de Wernicke, et la production de la parole est faite avec l’aire de Broca. Ces deux aires se trouvent dans l’hémisphère gauche et pas le droit. Il y a d’autres comportements, comme la recognition faciale, qui n’utilisent qu’un seul hémisphère, mais pour la plupart des comportements, les deux hémisphères sont utilisés. De plus, une étude publiée en 2013 cherchait à savoir si les gens avaient un hémisphère dominant. Pour ce faire, ils ont imagé le cerveau et observé quel hémisphère était le plus utilisé. Ils ont conclus qu’aucun sujet n’avait d’hémisphère dominant. En conclusion. certains comportements vont utilisé un hémisphère plus qu’un autre, mais en général il n’y a pas de dominance chez les hémisphères [source / source / source / source / source / source].

3. Perdre un neurone, c’est pour la vie

On a souvent entendu que si un neurone meurt, il ne peut pas être remplacé. Il est vrai qu’une blessure au cerveau est dangereuse, mais le cerveau est capable de se réparer. D’abord, il peut produire plus de neurones. C’est un procédé appelé neurogénèse, et il est présent toute notre vie. Donc si un neurone meurt, il peut être remplacé. Par contre, il y a des moments ou simplement remplacer un neurone ne suffit pas. Dans ces cas-là, le cerveau va demander à d’autres parties du cerveau d’intervenir et remplacer la partie endommagée. C’est un procédé appelé la plasticité. Ce procédé sera expliqué dans un article prochainement, mais il veut simplement dire que le cerveau s’adapte à son environnement. C’est un procédé essentiel à l’apprentissage, la mémoire, et la réparation. En conclusion, les blessures aux cerveaux sont certes dangereuses, mais on ne perds pas de neurones pour toujours [source / source / source / source / source].

4. Le cerveau contrôle absolument tout

Sans être une idée reçue, cette idée reste un peu fausse. Bien qu’on croît que le cerveau contrôle absolument tout ce qu’il se passe dans notre corps, ce n’est pas totalement vrai. Les protéines fonctionnent sans le cerveau, et les cellules se multiplient sans lui également. Le cerveau contrôle tout le processus de réflexion et cognition, et peut aussi contrôler les organes pour s’assurer qu’ils fonctionnent normalement. Mais il reste un concept plus compliqué: le mouvement. Techniquement, dire que le cerveau contrôle le mouvement est faux. Il est mieux de dire que le système nerveux contrôle le mouvement. Le système nerveux est séparé en deux parties: le système nerveux central (SNC), qui est composé du cerveau et de la moelle épinière, et le système nerveux périphérique (SNP), composé de toutes les autres parties nerveuses du corps. Dans la plupart des cas, le cerveau va initier tous les mouvements du corps, mais certaines exceptions existent, notamment les réflexes. Disons que je touche quelque chose de très chaud. En cas normal, le SNP va informer la moelle épinière que je touche quelque de chaud. Celle-ci va informer le cerveau, qui va décider de bouger ma main. L’information est envoyée à la moelle épinière, puis au SNP qui va enfin bouger ma main. Malheureusement, ce procédé est trop long, et le temps que le cerveau fasse une décision, ma main va être endommagé. Du coup, nous avons les réflexes. En cas de réflexe, le SNP informe la moelle épinière que je touche quelque chose de chaud, et celle-ci va d’abord bouger ma main, puis informer le cerveau de la situation. Dans ce cas-ci ma main n’est pas endommagée et le mouvement n’est pas initié par le cerveau. Il y a d’autres mouvements qui ne demande pas l’utilisation du cerveau; le SNP est responsable du mouvement des intestins, généralement sans que le cerveau intervienne. En général, le cerveau ne contrôle pas tout. En revanche, il PEUT tout contrôler: s’il y a un problème quelconque, le cerveau va tout modifier pour aider au problème. Il est même capable de modifier les battements du coeur et le flux sanguin [source / source / source].

Misconceptions About the Brain

Today I want to talk about another topic that greatly interests me: neuroscience, or the study of the brain and the neurons. The brain is often considered the most important organ in our body, and the reason why we are human in the first place. However, I still read a lot of misconceptions about the brain nowadays. Therefore, today I will address several of these misconceptions in the hopes of bringing a better understanding of the brain.

1. We only use about 10% of our brain

This is maybe one of the most common misconception I hear, and unfortunately it is widely believed. Oftentimes, movies will expand this misconception by saying that if we were to use 100% of our brain, we would be supernatural creatures. Unfortunately, using 100% of your brain will not grant you access to superpowers, because you are already using all of your brain. We are able to image your brain (using MRI or PET) in real time, which tells us which parts of the brain are used. And in doing so, scientists have seen that the entire brain is used, but not all at the same time. For instance, moving your fingers will use a part of the brain, while speaking uses a different one. Many scientist have managed to map the brain and nowadays we know how every part of the brain influences our behaviour. As a conclusion, you are using all of your brain, just not all at the same time [source / source / source / source / source].

2. Left brain vs. right brain

We often hear that some people have a more dominant left or right brain, or that the left part of the brain is logical and the right one artistic. While we do not know where this myth arose, we know that it is not entirely true. The brain is composed of two hemispheres, left and right, and these two are connected via what is called the corpus callosum. in theory, the left and right hemispheres are identical in structure, and both hemisphere are able to do the same thing. There are however some asymmetry in the brain. The most known one is speech comprehension and production, made by the Wernicke and Broca’s area respectively. These two area of the brain are found only on the left hemisphere and not the right one. Other asymmetrical behaviours include vision or face recognition but in reality, most behaviours use both hemispheres. Further, a specific study wanted to see if people had a dominant hemisphere. To do so, they imaged the brain of many people and looked at which hemisphere was more used. The results showed that there was no hemisphere dominance in any subject. Therefore, we can conclude that some of our actions will trigger one hemisphere preferably over the other, but people do not have a dominant hemisphere [source / source / source / source / source / source].

3. Damage in the brain is permanent

We have all heard that once a neuron dies, it cannot be replaced. While brain damage is extremely dangerous, the brain is surprisingly very good at repairing itself. First, it can make more neurons. This is a process called neurogenesis, and it has been extensively studied, and they have shown that neurogenesis occurs throughout the life of humans, showing that if a neuron dies, it can be replaced. However, sometimes simply replacing a neuron is not enough. In this case, the brain can recruit other parts of the brain to do the jobs of the damaged part. This is a process called plasticity, which means that a neuron is able to modify its function based on its environment. We will talk about plasticity in more detail in later articles, but this process is essential for learning and memory, as well as surviving dangerous brain damage. In conclusion, the brain is able to replace neurons and modify its function, making brain damage not so permanent [source / source / source / source / source].

4. The brain controls everything

This one is not so much a misconception as it is an incomplete information. We often say that the brain is the organ that controls absolutely everything in our body. Well technically that is not true. Proteins function without the brain saying anything, or the cell will multiply by themselves for example. The brain is usually responsible for any cognition, and control organs to make sure that they are working properly. However, there is the complicated topic of movement. It is technically untrue to say that the brain controls our movement, we would rather say that the nervous system controls it. The nervous system is composed of two divisions: the central nervous system (CNS), which comprises the brain and the spinal cord, and the peripheral nervous system (PNS), which is made of all the nervous structure outside of the brain and the spinal cord. In most cases, the brain will initiate any movement that we do, but there are instances where it does not. The main one are the reflexes. Let’s say you are touching something very hot. Under normal conditions, the PNS will indicate to the spinal cord that something is hot, and the spinal cord will tell it to the brain. The brain will then decide to move the hand, and the information goes down the spinal cord onto the hand. This mechanism is too slow and could result in the hand being damaged. To prevent that, we have reflexes: if you touch something hot, the PNS will inform the spinal cord, which will first make the hand move, and then tell the brain what happened. Therefore in this instance, the movement was initiated without the brain input. There are other instances where the brain is not needed for movement: the PNS is mostly responsible for bowel movement, usually without the brain input. In general, the brain does not control everything. However, it CAN control everything, because it is the decision center, and will modify our body function if it believes it is needed [source / source / source].